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Dans un aller-retour entre pratique et tentative de théorisation, puisant notamment chez Michel Foucault et ses « espaces autres », cet article témoigne d’une pratique institutionnelle auprès de jeunes adultes en difficulté d’insertion sociale. Envisager l’analyste comme un « passeur » vers le désir de créer, vers le signifiant, et proposer une réinvention permanente du dispositif et de l’espace analytique s’inscrivent au cœur de cette réflexion.
Si la politique actuelle dans le secteur de la petite enfance vise l’uniformisation des lieux de garde et le rendement, comment les professionnel(le)s du secteur peuvent‑ils(elles) s’adapter aux répercussions de ces logiques gestionnaires ? Comment l’humain et le relationnel peuvent-ils continuer de trouver leur place ? et la qualité d’accueil, l’éveil et le soin du tout-petit rester au cœur des pratiques ? C’est fort de son expérience que Frédéric Groux dresse le constat des changements qui ont affecté ces institutions et impacté le travail de leurs professionnel(le)s.
Accueillir un enfant en structure collective, c’est accueillir également
son anxiété, ses inquiétudes…
Aussi, donner aux professionnels de la petite enfance des clés de compréhension permettra
aux équipes d’opérer un travail de contenance pour réguler et métaboliser ces affects qui circulent
dans la crèche.
Le playgroup est d’abord un groupe
communautaire à visée ludique
pour l’enfant et social pour le parent
qui l’accompagne, souvent la mère.
S’il n’a donc pas de visée thérapeutique,
pour autant, à travers ce qui se joue
dans le partage entre mères, le groupe
assure une fonction contenante et
permet une amélioration de la qualité
du lien mère-enfant tout en favorisant
l’autonomie de l’enfant. Présentation
de ce dispositif d’outre-manche.
Historiquement, les positionnements
maternels et des adultes à qui l’enfant était
confié étaient très proches et attendus comme
tels. Mais les connaissances médicales et
en psychologie de l’enfant sont passées par là et
ont conduit ces adultes à cheminer et à déployer
de nouvelles pratiques et positionnements
professionnels. Qu’en est-il pourtant de la
réalité de ce qui se joue au coeur de la relation ?
Analyse des processus psychiques communs
entre les mères et les professionnels de
la petite enfance, et des maux qu’ils peuvent
être amenés à partager dans leur lien à l’enfant.
Fut un temps où on gardait un bébé ; aujourd’hui, on accueille un jeune enfant. Bien plus qu’un jeu de langage, cette locution révèle à elle seule la complexité et l’importance de ce qui se joue dans ces temps de vie que l’enfant entre 0 et 3 ans partage avec des professionnels, le plus souvent hors de la présence des parents. Et dans un lieu pensé et agencé pour qu’à travers le jeu il se structure et se développe au sein d’espaces repérables qui permettent la rencontre possible avec l’enfant.
Si le travail social ou thérapeutique ne
fait pas partie des missions premières de
la crèche, pour autant lorsque les équipes
se trouvent confrontées à des familles
en difficultés sociales et psychologiques,
un travail d’accompagnement peut être
proposé. La tentative de soutien de
la famille D. témoigne des possibilités
qui peuvent être offertes à ces familles,
mais aussi des résistances rencontrées.
Penser la prévention en grand est un défi humaniste sur les chemins du développement des tout-petits qui requiert un engagement éthique du monde professionnel et institutionnel, en résonance avec le droit et la culture. Par sa pratique de pédiatre et de médecin de santé publique au sein d'un service de PMI et son implication citoyenne, Pierre Suesser s'emploie à le relever. Dans cet ouvrage, il formule une philosophie pratique et politique de la prévention destinée à devenir un outil de travail précieux pour les professionnels de la santé, de la petite enfance et de l'éducation.
« Il retrace l'historique des dispositifs imaginés pour protéger, soutenir, guérir, prévenir. Il décrit les pratiques actuelles, les étayant par des illustrations cliniques vivantes et dresse un portrait précis et sans concession des dérives dans lesquelles tout projet de protection et de prévention peut tomber. Il est vrai qu'en ces domaines la bonne volonté doit s'armer de prudence et de lucidité afin que les bonnes intentions ne se transforment pas en outil de normalisation, de jugement, de discrimination. Ce qu'on fait "pour le bien de l'autre" demande beaucoup de vigilance. Qui veut quoi ? Pourquoi ? Pour qui ? Comment ? » Catherine Dolto
Lorsque le jeune enfant est considéré dans sa globalité, ainsi que dans sa singularité et non pas comme élève devant s’adapter à l’institution, la représentation et la mise en œuvre de son accueil se transforment.
En voici un exemple.