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Peut-on apprendre à être intelligent ?
L’éducabilité cognitive est-elle
possible ? Existe-t-il des méthodes
qui permettent d’apprendre
à penser sans s’appuyer sur les contenus
spécifiques des disciplines scolaires
ou des apprentissages professionnels ?
Les acquis sont-ils transférables ? En bref, peut-on apprendre à apprendre ?
Cet ouvrage dresse une analyse particulièrement rigoureuse et détaillée du handicap visuel au travers des prismes cognitif et clinique. Il constitue un support scientifique et accessible pour mieux appréhender ce handicap et y faire face.
Si la remédiation cognitive est majoritairement proposée à des patients atteints de troubles liés à la schizophrénie, comme en témoigne notre précédent dossier 1, depuis
quelques années des études ont démontré qu’elle pouvait avoir un impact sur d’autres pathologies psychiques. En prenant pour exemple l’anorexie mentale, la remédiation
cognitive permet de favoriser la motivation au changement et l’adhésion à d’autres modalités de soin.
Si l’on sait qu’environ 30 % des
patients atteints de troubles du spectre
schizophrénique ne vont pas au bout
de leur prise en charge, il est donc
important d’envisager des approches
complémentaires qui prennent en
compte les facteurs subjectifs pour
tenter d’améliorer la compliance
au traitement et la participation
aux programmes de prise en charge
neuropsychologique. Démonstration.
Lorsqu’il s’agit de nouveauté, les principes généraux reposent souvent sur des connaissances anciennes enfouies et parfois écartées. C’est le cas des pathologies aujourd’hui englobées dans la sphère de la schizophrénie. En effet, la description
princeps du trouble insistait d’emblée sur l’importance des troubles précoces de l’attention (Kraepelin, 1899), la spécificité de certains aspects de la cognition comme la désorganisation temporo-spatiale (Bleuler, 1911) ou la rigidité
de la pensée (Grant et Berg, 1948). Aujourd’hui, des modèles neuropsychologiques offrent un cadre à ces troubles antérieurement décrits.
Qu’est-ce que la remédiation cognitive ? Est-elle efficace pour tout type de patient ?
Quelles sont les techniques et les méthodes utilisées dans ce domaine ?
Comment se situe-t-elle dans le dispositif de soins en psychiatrie ?
À travers quelques vignettes cliniques, les auteurs nous font la démonstration de cette modalité thérapeutique expérimentée ici dans le cadre de la schizophrénie.
La co-occurrence de conduites addictives et de pathologies mentales est fréquente. Les relations entre troubles addictifs et troubles psychiatriques sont complexes et nécessitent une étude approfondie. Qu'il s'agisse de troubles mentaux facteurs d'addictions (vulnérabilité et automédication) ou d'addictions causes de troubles mentaux (effets pharmacologiques délétères et conséquences négatives de l'addiction), le double diagnostic implique une prise en charge spécifique.
Cet ouvrage, à la fois théorique et pratique, offre au praticien toutes les informations indispensables à la prise en charge d'un patient présentant un double diagnostic. Après un rappel des aspects neurobiologiques et des troubles liés à l'alcoolisme, il présente les spécificités de chaque population (adolescent, femme, personne âgée, etc.), puis il précise les comorbidités (alcool et troubles anxieux, alcool et troubles bipolaires, etc.), et enfin propose des pistes thérapeutiques pour la prise en charge des patients.
Permettant une meilleure compréhension des comorbidités entre troubles addictifs et troubles mentaux, cet ouvrage fournit tous les outils nécessaires à une meilleure prise en charge et un meilleur accompagnement
À l'heure où l'on ne parle que de mémoire, collective ou
individuelle, de remémoration et de célébration, quelles sont les
forces positives de vie, de lien, de contact, propres à l'oubli ?
Simon-Daniel Kipman, psychiatre et psychanalyste, interroge
la signification de nos oublis : que nous montrent-ils et que nous
cachent-ils ? Que découvrons-nous à force de chercher des mots
insaisissables, des instants dont le souvenir s'est évanoui?
Indice précieux et indispensable, il prend sens dès lors qu il est
décrypté dans sa forme ou dans sa fonction. Aussi est-il essentiel
de le déceler, tant pour comprendre son fonctionnement
psychique que pour améliorer nos méthodes thérapeutiques.
De la petite enfance au deuil, ce livre passionnant, qui aborde
également le culte de la mémoire et de la remémoration
systématique, est un éloge de l'oubli dans sa fonction vitale.
Mécanisme psychique constant et massif, il nous empêche
d'encombrer notre mémoire forcément limitée, libère la pensée,
favorise l'innovation et stimule la curiosité.
Dans le contexte polémique actuel où les références psychanalytiques des équipes pédopsychiatriques et médicosociales sont combattues par des approches issues d'autres champs de la connaissance, fortement médiatisées, les familles ont du mal à se repérer et s'interrogent sur la pertinence du choix de traitements qu'elles font pour leur enfant souffrant des troubles du spectre autistique.
Du statut des troubles du spectre autistique en tant qu'entité clinique jusqu'aux débats actuels concernant les facteurs étiologiques, en passant par les bouleversements des classifications et des prévalences, l'auteur dresse un historique des prises en charge et des controverses concernant les différentes approches. Loin des clivages appauvrissants dans lesquels parents et soignants se trouvent empêtrés, elle jette les bases d'un modèle français, comme une « troisième voie », qui bouleverse les habitudes de pensée et ouvre sur des perspectives nouvelles...
« Fondé sur l'observation des réalités depuis plus d'une dizaine d'années, cet ouvrage s'efforce de poser les termes du débat, d'expliquer ce qui est connu, ce qui l'est moins, et ce qui mérite d'être approfondi, évalué, et éventuellement remis en cause. Il devrait permettre aux parents mais aussi aux professionnels désireux de progresser, de trouver des réponses aux questions qu'ils se posent. » Thierry Sibieude