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Peut-on vraiment observer la pensée dans le cerveau grâce aux nouvelles techniques d'imagerie cérébrale ? A l’heure où certains proposent d’entraîner une région spécifique du cerveau ou développent des techniques marketing qui ciblent une région cérébrale pour davantage d’efficacité, ce livre revient sur les problèmes fondamentaux qui se posent lorsqu’on aborde l’esprit-cerveau à l’aide de l’imagerie cérébrale.
Lorsqu’on nous dit que telle partie du cerveau "s’allume" dans telle situation, est-ce que l’on nous raconte bien toute l’histoire ? Cette question n’est pas de pure forme : chaque jour, cinq articles utilisant l’IRMf sont publiés dans les revues scientifiques internationales. Neuromarketing, neuro-économie, l’impact médiatique de ces recherches est considérable. Et la neuro-imagerie, via les détecteurs de mensonges, est utilisée comme preuve dans les tribunaux : en Inde, par exemple, 75 suspects et témoins ont déjà passé un test de détecteur de mensonges via l’IRMf.
La question de l’efficacité de ces techniques a donc des implications humaines réelles…Premier ouvrage traitant de la neuro-imagerie et de ses relations avec la psychologie à travers une approche critique fondée sur les connaissances psychologiques et neuroscientifiques, ce livre revient sur les méthodes, les interprétations et les interrogations posées par les progrès récents de l’imagerie cérébrale.
Révolution dans notre connaissance de la cognition, ou effet de mode technologique qui risque de faire… pschitt ? Voilà en tout cas de quoi ouvrir le débat.
Abandonnant le concept de Revue, les rédacteurs d’Actualités psychosomatiques ont préféré évoluer vers celui de Collection : « Perspectives psychosomatiques », avec les avantages de sujets traités plus librement, accessibles à un public élargi et d’un intérêt plus durable.
Le développement de la psychosomatique au cours des dernières années rendait nécessaire la création d’une nouvelle collection dédiée à cette branche, étant donné qu’il n’existe actuellement qu’une seule autre publication la concernant, la Revue Française de Psychosomatique, à laquelle plusieurs des auteurs collaborent également.
Ce premier volume est consacré à la mise en question par des psychosomaticiens de deux concepts postfreudiens : la capacité de rêverie et les processus de transformation. Ces notions, tirées de l’œuvre de W.R. Bion (capacité de rêverie maternelle et les transformations), désormais largement répandue dans les pays francophones, seront mises en confrontation par des psychanalystes de l’École française et des psychanalystes italiens ainsi que des psychosomaticiens.
Dans le cadre d’une évaluation neuropsychologique, l’étude des fonctions exécutives est importante, car leur mise en œuvre correspond à la mobilisation de fonctions cognitives qui permettent l’adaptation aux situations nouvelles et les apprentissages. Et cette étude est d’autant plus intéressante à effectuer lorsque l’enfant ou l’adolescent est cérébro‑lésé pour essayer d’évaluer finement les conséquences du traumatisme. À condition toutefois de disposer d’outils adaptés, et d’être prioritairement à l’écoute de l’enfant et de ses affects.
Rêves prémonitoires, mythologiques, rapportés par des écrivains ou des artistes,
rêves récurrents, cauchemars… de quel rêve parle-t-on ? Pour répondre à cette question,
la première étape est de s’attacher aux modalités de recueil des contenus de rêve,
aux conditions dans lesquelles il se réalise et aux conséquences sur la nature des rêves
concernés. La deuxième étape sera d’analyser plus finement ces contenus, leurs récurrences,
leur singularité, tant leurs thématiques que les émotions véhiculées.
Quels peuvent être le rôle et la mission du psychologue auprès des sujets âgés accueillis en long séjour de gériatrie et des équipes soignantes qui les entourent ? Comment penser le cadre d’intervention, et selon quels critères ?
Comment soutenir les résidents dans cette ultime étape de vie ?
Souplesse et créativité seront les prémices de toute élaboration de modalités d’accompagnement.
Les patients cérébro-lésés souffrent de lésions cérébrales dues à des traumatismes crâniens, des tumeurs, des accidents vasculaires. Ils présentent des atteintes cognitives comme des troubles du langage, de la mémoire, du geste, de la reconnaissance des visages, de l’orientation dans le temps et dans l’espace. Cette multiplicité des atteintes qui touche à la perception de son identité propre par le sujet est un élément essentiel à prendre en compte. L’on se doit de constater aussi que cette pathologie a été pendant longtemps peu explorée dans ses dimensions clinique et psychopathologique.
Si les troubles cognitifs peuvent altérer la relation au patient, Hélène Oppenheim-Gluckman nous invite à réfléchir sur le type de cadre et de pratique psychothérapique à mettre en place avec ces patients cérébro-lésés, et plus particulièrement sur la place de la cognition dans notre économie psychique.
Un traumatisme crânien débute par une période traumatique, la réanimation, le coma et, parfois, la nécessité d’un geste neurochirurgical. Les troubles cognitifs qui en résultent peuvent constituer un véritable handicap qui perturbera l’interaction du sujet avec son environnement. C’est pourquoi un travail de collaboration entre les équipes médicales de rééducation, les équipes médico-sociales, les psychologues et les psychiatres, est indispensable.
Comment aider le sujet à penser / panser son traumatisme pour lui permettre de trouver une perception identitaire nouvelle lorsqu’un accident neurologique est venu faire effraction dans sa temporalité et a bouleversé son identité psychique et corporelle ? Immersion dans un service de médecine physique et réadapation.
La clinique des patients cérébro-lésés montre que les troubles cognitifs atteignent le sujet dans sa sensation d’identité et d’existence. En se situant dans le champ de la causalité psychique inconsciente, à quel type d’expérience subjective les patients sont-ils confrontés lorsque surgit une atteinte des catégories de la pensée dont la cause est organique ?