En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l’utilisation de cookies pour vous proposer des services et des offres adaptés à vos centres d'intérêts.
La perspective neuropsychanalytique tient tout particulièrement compte de l’articulation du soma et de la psyché, des traces mnésiques et de la pensée, dans l’observation des défaillances de la mémoire, de la dégénérescence neurofibrillaire et de l’involution démentielle (marque de la maladie d’Alzheimer). Et s’appuyant sur l’analyse des causalités organiques et psychiques combinées, des effets dévastateurs sur la neurogénèse des états dépressifs, du stress, de l’angoisse, il est possible de proposer des dispositifs de nature à ralentir ces effets et à assurer le meilleur vieillissement possible.
La psychanalyse définit les rapports de la mémoire et de l’inconscient, partie cachée et ignorée de ce qui est à l’œuvre dans les processus organiques, neurologiques. Il s’agit des éléments (perceptions, représentations, images) stockés « dans la cave psychique », interdite d’accès direct, mais fournissant la matière d’un discours interne du sujet. L’inconscient est-il vraiment, comme l’affirme l’auteur, « la mémoire du sujet qui double le sujet et en fait sa marionnette » ? Dans cette perspective, qu’en est-il de l’« inconscient collectif » décrit par Jung ?
Nous ne sommes pas toujours conscients du fait que nous disposons de multiples systèmes de mémorisation, plus ou moins efficients selon les circonstances, intervenant dans le cadre de tâches ou de performances à réaliser et dans le processus complexe de construction identitaire.
Le fonctionnement de la mémoire dite « épisodique » repose sur une structure cérébrale spécifique traitant l’information et la transformant en traces mnésiques qui serviront dans la mise en œuvre de stratégies d’apprentissage, mais dont la disponibilité dépendra, notamment, de facteurs psychologiques.
Ce dossier sur la mémoire humaine est loin d’être exhaustif et même assez loin d’inventorier, fût-ce sommairement, ce qui a été écrit de plus significatif sur ce thème dans l’optique des neurosciences, de la psychanalyse ou, plus largement, des sciences humaines ou sociales. Néanmoins, il réunit une diversité de perspectives, suffisante pour donner une idée de l’étendue, de la densité, des connaissances actuelles dans ce domaine. Les différentes orientations esquissées ici concourent à dessiner les contours d’une aire d’exploration, non encore totalement défrichée, traversée de divergences, toutefois relatives puisque n’excluant pas des recoupements intéressants et des zones de complémentarité.
Le concept d’empathie soulève de nombreuses questions quant à son processus d’apparition, son origine, ou encore la nature des sujets à même de l’éprouver. Différentes théories ont tenté de définir ce phénomène complexe sans véritable consensus.
Si la psychologie communautaire, sur le modèle de la santé mentale communautaire, fait l’objet d’un vif intérêt au niveau international, la discipline apparue dans les années 1960 reste encore bien méconnue en France. Pour autant, elle permet de penser différemment l’intervention psychologique en se dégageant des modèles psychopathologiques. Quelques services fonctionnent déjà qui demandent à être développés. Aux psychologues de s’engager plus avant en politique de santé publique et de participer au mouvement de la santé mentale communautaire.