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Au cours des vingt dernières années, plusieurs pays occidentaux ont connu une explosion de la consommation de psychostimulants et d'antipsychotiques prescrits aux enfants ayant des difficultés à l'école. Nombre d'études épidémiologiques affirment que certains sont génétiquement prisonniers de diverses psychopathologies : trouble déficitaire de l'attention, dépression, trouble de l'opposition ou du comportement, syndrome Gilles de la Tourette ou d'Asperger, autisme, bipolarité Les interventions pédopsychiatriques gagnent de plus en plus de terrain. En quoi consistent-elles ? Quels risques les accompagnent ? Peut-on interpréter autrement ce qu'elles diagnostiquent ? Cet ouvrage porte sur les sources et les enjeux du développement affectif des enfants et des adolescents, qui deviendront des adultes en bonne santé ou en détresse. Les réflexions qu'il propose tentent, à l'aide des neurosciences, de la psychologie et de la pédagogie, d'indiquer des pistes tant éducatives que psychothérapeutiques centrées sur les besoins des enfants en termes de développement.
Chez les patients souffrant de troubles mnésiques récurrents, les maux corporels, parfois réprimés, méritent une attention particulière. D’autant que cette corrélation ouvre une réflexion sur l’histoire affective du sujet. Dans cette perspective, la plainte ne signerait pas une lésion neurologique, mais une atteinte de l’appareil à penser et à mémoriser.
Par quels processus un sujet parvient-il à construire son identité, autrement dit à « exister » psychiquement au cours de sa vie ? En quoi le double permet-il d’éclairer la problématique de l’identité ? Quel est son rôle dans la formation de la subjectivité ? Ce livre présente les fondements d’une approche renouvelée des problématiques narcissiques et identitaires à partir de trois notions clés qui travaillent ensemble de façon complexe : l’identité, la réflexivité et le double. Si, concrètement, ces formes de souffrance témoignent d’une perturbation plus ou moins profonde de l’identité, l’étude de ces troubles conduit à creuser les modalités par lesquelles un sujet parvient à s’éprouver et se penser lui-même au cours du développement, d’abord à partir de l’objet investi comme double de soi puis au sein de son miroir intérieur. Ainsi, dans la lignée des travaux de D. W. Winnicott, l’auteur présente les éléments d’une théorie générale de l’identité à partir du concept de double transitionnel. À chaque étape de la construction identitaire, cette modalité intermédiaire du double sous-tend la trajectoire du « devenir sujet », depuis les formes archaïques de l’éprouvé de soi jusqu’aux formes élaborées du rapport à soi. Cet ouvrage s’adresse aux psychanalystes, aux psychologues, aux étudiants en psychologie, et, plus largement, à tous ceux qui s’intéressent à la genèse du lien humain, à l’énigme de l’identité et de la construction de soi.
Si les récits de rêve constituent
une indication approximative des
rêves que nous faisons pendant la nuit,
ils permettent néanmoins de nous
interroger sur leur fréquence et notre
capacité de restitution en fonction
de certaines variables, comme la
personnalité, les aptitudes cognitives,
les pathologies, la prise de substances
ou encore le fonctionnement cérébral…
Aussi, que nous apprennent les recherches
expérimentales actuelles sur la fréquence
des rapports de rêve ?
Le sommeil et l’activité onirique,
et notamment les émotions ressenties au
cours du rêve, favorisent-ils des réactions
adaptées à d’éventuels dangers ou à des
situations que nous pourrions rencontrer
dans notre réalité éveillée ? De même,
en contribuant conjointement à la
consolidation de certains apprentissages
et à la gestion de notre vie affective,
le sommeil et les rêves contribuent-ils
de manière importante et bénéfique
à notre santé psychique et à notre
bien-être ?
Le rêve est un mystère de la cognition humaine : pourquoi rêve-t-on ? Comment un
cerveau endormi peut-il construire des récits aussi complexes et détaillés ? Rêve-t-on
toutes les nuits ? Toutes ces questions, et bien d’autres encore, demeurent pour le
moment obscures. Néanmoins, ces dernières décennies ont été le témoin d’avancées
majeures sur le sujet, notamment en ce qui concerne les corrélats cérébraux du récit de
rêve et ceux relatifs au contenu de rêve. Présentation de quelques-uns de ces résultats.
Le rêve occupe un espace important de notre vie psychique, intellectuelle, sociale et artistique. Il semble qu’il en ait toujours été ainsi. Dans les récits mythologiques, le rêve met l’homme en relation avec l’au-delà, idée reprise au Moyen Âge : l’âme « en vacance » de la matière s’élève vers les principes supérieurs.
À la suite d’une étude réalisée à Grenoble en 2000 sur l’état cognitif, l’état dépressif et la qualité de vie des patients dialysés de plus de 70 ans, un groupe de recherche a renouvelé ces travaux en 2010 sur une cohorte répondant aux mêmes critères. Les résultats de cette étude comparative confirment les spécificités de cette population et l’importance, pour un effet bénéfique des traitements et le vécu de la maladie, d’une prise en compte globale de la personne.
Parmi les quelques programmes de
remédiation cognitive existants, certains
ont recours à une passation assistée
par ordinateur. Cogmed en fait partie
et cible plus particulièrement la mémoire
de travail. Il comporte trois outils adaptés
en fonction de l’âge, et nécessite un
investissement personnel important de
la part des personnes qui en bénéficient.
Présentation, méthodologie et protocole
de prise en charge.
Pensé à l’origine pour les patients cérébro-lésés, l’usage de la remédiation cognitive
assistée par ordinateur (RCAO) s’est peu à peu étendu à la psychiatrie, notamment
auprès de personnes schizophrènes, en complément du traitement neuroleptique
et de la psychothérapie*. Depuis quelques années, son utilisation thérapeutique s’est
étendue à d’autres pathologies psychiatriques, telles que la dépression. Aussi quelles
sont les modalités d’intervention préconisées auprès des personnes déprimées et
quels en sont les effets tant aux niveaux cognitif que psychoaffectif ?