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Le playgroup est d’abord un groupe
communautaire à visée ludique
pour l’enfant et social pour le parent
qui l’accompagne, souvent la mère.
S’il n’a donc pas de visée thérapeutique,
pour autant, à travers ce qui se joue
dans le partage entre mères, le groupe
assure une fonction contenante et
permet une amélioration de la qualité
du lien mère-enfant tout en favorisant
l’autonomie de l’enfant. Présentation
de ce dispositif d’outre-manche.
Rencontrer d’autres parents, échanger autour
de la parentalité, du devenir mère… telle
est l’une des vocations des lieux d’accueil
enfants-parents. Et lorsque ces mères
se trouvent en situation migratoire, coupées
de leurs repères culturels et familiaux,
ces lieux offrent un espace transitionnel de
réélaboration psychique qui leur permettra,
par la circulation de la parole et l’observation
des autres mères, de construire leur identité
de mère et d’enrichir leur parentalité
de cette double culture. L’exemple d’Annie.
Historiquement, les positionnements
maternels et des adultes à qui l’enfant était
confié étaient très proches et attendus comme
tels. Mais les connaissances médicales et
en psychologie de l’enfant sont passées par là et
ont conduit ces adultes à cheminer et à déployer
de nouvelles pratiques et positionnements
professionnels. Qu’en est-il pourtant de la
réalité de ce qui se joue au coeur de la relation ?
Analyse des processus psychiques communs
entre les mères et les professionnels de
la petite enfance, et des maux qu’ils peuvent
être amenés à partager dans leur lien à l’enfant.
Le collectif Pas de bébés à la consigne appelle à signer une pétition pour protéger nos
lieux d’accueil collectifs du jeune enfant du risque de devoir devenir concurrentiels et
pour, a contrario, qu’ils offrent encore de meilleures garanties pour un accueil de qualité.
Fut un temps où on gardait un bébé ; aujourd’hui, on accueille un jeune enfant. Bien plus qu’un jeu de langage, cette locution révèle à elle seule la complexité et l’importance de ce qui se joue dans ces temps de vie que l’enfant entre 0 et 3 ans partage avec des professionnels, le plus souvent hors de la présence des parents. Et dans un lieu pensé et agencé pour qu’à travers le jeu il se structure et se développe au sein d’espaces repérables qui permettent la rencontre possible avec l’enfant.
Si le travail social ou thérapeutique ne
fait pas partie des missions premières de
la crèche, pour autant lorsque les équipes
se trouvent confrontées à des familles
en difficultés sociales et psychologiques,
un travail d’accompagnement peut être
proposé. La tentative de soutien de
la famille D. témoigne des possibilités
qui peuvent être offertes à ces familles,
mais aussi des résistances rencontrées.
Quatre rites de passage viennent rythmer la petite enfance chez les Seereer Siin
du Sénégal, de la naissance au sevrage. Quelle fonction ont-ils ? Ils consisteraient
à accorder au sujet un lieu qui lui permettrait de se construire tout en étant protégé
contre toute sorte d’« inquiétante étrangeté ». Une présentation de ces rites
et la relecture psychanalytique qui en est proposée peuvent nous éclairer sur la question.
Au cours de ses premiers mois de vie, le jeune enfant sera envahi de sensations corporelles qui alterneront
entre tension du besoin et détente de la satisfaction. De la qualité des réponses qui lui seront apportées dépendra
sa capacité d’apaisement réel et virtuel de sa motricité.
Les troubles du comportement de Manuel viennent ici se faire l’écho d’un manque de soutien affectif et de surstimulations physiques.