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Les psychothérapies de groupe s'inscrivent dans les grandes ruptures qui caractérisent notre époque et les différentes pathologies qui s'y associent. Les psychothérapeutes de groupe sont régulièrement amenés à s'interroger sur leurs pratiques et leurs fondements théoriques pour adapter leurs techniques à ces évolutions. Quels dispositifs thérapeutiques groupaux mettre en place pour faire face aux nouvelles pathologies ? Pourquoi et par quelles voies sont-ils opérants ? Comment concevoir qu'une souffrance individuelle puisse se traiter par le moyen du groupe et à quel niveau - groupal et/ou individuel - intervenir ?
Les différents auteurs interrogent la pertinence de la pratique psychothérapique groupale avec les enfants, les adolescents, les adultes et ouvrent la réflexion afin de penser des voies nouvelles pour les psychothérapies de groupe tant à partir de la théorie que de leur expérience clinique. Les questions soulevées dans cet ouvrage poursuivent le débat initié par Pierre Privât auquel un hommage à son travail a été associé.
Si le thème du bien-être au travail est légion dans la littérature, une fois n’est pas coutume… c’est de celui du psychologue dont il est question ! Et c’est l’occasion ici pour Rose-Marie Charest de pointer les facteurs qui peuvent l’entraver ou le favoriser, mais surtout, forte de son expérience ordinale en tant que présidente de l’Ordre des psychologues du Québec, de partager avec nous les actions concrètes qui ont été mises en œuvre pour promouvoir le mieux vivre professionnel des psychologues dans son pays.
Si le travail des psychologues cliniciens peut être considéré comme stressant, pour autant, très peu de recherches, et notamment en France, se sont penchées sur le sujet. L’étude présentée ici s’est donc attachée à identifier les causes des stresseurs professionnels chez les psychologues cliniciens français, mais aussi l’impact qu’ils pouvaient avoir sur leur santé, les répercussions sur leur vie privée, la qualité de suivi de leurs patients, etc.
En mars 2012, Dana Castro, avec le soutien du Journal des psychologues, lançait une enquête à l’adresse des professionnels effectuant des suivis psychothérapeutiques en France, au Québec et au Vietnam, dans un contexte marqué, en France et au Québec, par l’évolution de la loi sur l’exercice et le titre de psychothérapeute, et au Vietnam par l’émergence de cette profession. L’objectif visé était de cerner les facteurs individuels, cognitifs, affectifs et relationnels qui sous-tendent et définissent les pratiques.
Les résultats de l’enquête présentée en ouverture de ce dossier ont pointé que les psychothérapeutes français entamaient davantage une supervision une fois leur carrière professionnelle engagée. L’analyse des objectifs, modalités et butées de la supervision, individuelle ou en groupe, montre ici qu’elle peut tout autant être un point nodal de la formation initiale des psychologues.
Définie comme « un processus intentionnel et documenté par lequel sont appliquées des méthodes cliniques et des postures interpersonnelles dérivées de principes psychologiques scientifiquement avérés, dans l’objectif d’assister des personnes, de modifier leurs comportements, cognitions, émotions et-ou autres caractéristiques personnelles dans le sens jugé désirable par ces derniers » (APA, 2013), la psychothérapie apparaît comme une pratique diversifiée et complexe, en perpétuelle mutation, attentivement scrutée par ses usagers et prescripteurs, régulièrement interrogée par la recherche scientifique.
Pratique aux multiples facettes, elle impacte indéniablement ceux qui l’exercent ou ceux qui s’y engagent.
Établir la confiance, poser un cadre stable, accueillir la réalité de la demande, sont les bases de l’établissement d’une relation thérapeutique. Mais pour mettre en place et maintenir une bonne alliance thérapeutique, le professionnel aura à garantir qu’au sein de cette relation asymétrique, le patient puisse investir sa psychothérapie de manière autonome et en responsabilité. Les écueils sont nombreux, et le danger de la tentation du pouvoir est une des dérives éthiques possibles.
Les couples contemporains sont devenus instables, fragiles, polymorphes et exigeants, représentants symptomatiques de notre société occidentale devenue nettement individualiste et traversée de courants paradoxaux pathogènes. Nous observons, par ailleurs, un nombre croissant de couples venant nous consulter, de plus en plus jeunes et d’autant plus tôt dans leur histoire, pour des motifs devenus alors des facteurs menaçants de rupture, ce qui doit nous interroger à divers titres. Couples en psychanalyse offre quelques réponses. A travers le récit d’histoires de thérapies comportant des aspects cliniques, techniques et théoriques, il présente, d’une part, des problématiques conjugales inhérentes à la vie de tout couple telles que la sexualité, le désir d’enfant, mais aussi l’étape critique de la naissance d’un enfant et, d’autre part, deux situations douloureuses fréquemment rencontrées : les violences conjugales et l’extraconjugalité.
L’objectif de ce colloque qui portait sur un thème majeur en psychologie, « le dit et le non-dit », était de faire « plancher » des cliniciens sur la question de la restitution des données aux patients et aux tiers pour conférer à l’évaluation projective un statut de véritable acte thérapeutique (avec le patient) et pédagogique (avec les équipes).
Le rapport d’information fait au nom de la commission des Affaires sociales, relatif à la prise en charge psychiatrique des personnes atteintes de troubles mentaux, a été présenté au Sénat, le 19 décembre dernier (1), par Alain Milon (2). Il s’agit d’une première étape dans la préparation des lois de santé publique et d’organisation des soins. Le but en est également de renforcer « la diffusion des meilleures pratiques (3) » et, plus particulièrement, la prise en charge psychiatrique, dans un premier temps, des personnes atteintes de troubles mentaux, puis de celles souffrant de troubles du comportement, du développement…