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Accepter de se faire déloger de ses repères professionnels, de s’exposer au regard des autres collègues, veiller au cadre et au risque de ne pas basculer dans une position de toute-puissance, et ce, tout en maintenant l’articulation et la transversalité au sein de l’équipe, tel est le défi lancé au psychologue exerçant en équipe pluridisciplinaire au sein d’un SESSAD. Filant la métaphore du métier à tisser, l’auteur illustre combien ces fils tissés à plusieurs constituent le maillage d’une pratique singulière.
En quelques mots, très vite, un patient met en place une relation d’emprise sur son thérapeute. La violence exprimée ou sous-entendue les place alors dans un impossible dialogue. Il arrive que ce type de relation s’inverse quand l’institution ne peut qu’exprimer sa souffrance. Claire Netillard et Claudette Hugon nous proposent ici d’analyser ces conduites, l’une intervenant en maison d’arrêt et l’autre travaillant avec des patients pénalement obligés pour violences sexuelles.
Si chacun s’accorde à dire que la profession de psychologue doit évoluer, notamment dans le cursus de formation initiale, tous ne s’entendent pas sur la manière… Nous nous faisons le lieu d’expression des syndicats, et plus largement des courants d’opinion, des différents points de vue sur cette question qui suscite les passions et les interrogations. À l’instar d’Albert Ciccone et Benoît Schneider qui en avaient débattu dans le numéro de décembre-janvier, le secrétaire général et les membres de la commission Université du SNP ont accepté de se plier à l’exercice. Ils reprennent pour nous les positions du syndicat sur la formation des psychologues et son évolution vers un doctorat, et exposent les déterminants et conditions de sa mise en œuvre.
Dans un contexte où les attentes institutionnelles se diversifient, il est important de penser de nouveaux dispositifs thérapeutiques, mais tout autant de penser le sens de ces interventions et l’impact qu’elles peuvent avoir sur les patients… Et c’est bien de cela qu’il s’agit ici à travers la présentation d’un dispositif original de groupe de parole d’orientation psychanalytique proposé à des patients atteints de la maladie d’Alzheimer.
Les patients cérébro-lésés souffrent de lésions cérébrales dues à des traumatismes crâniens, des tumeurs, des accidents vasculaires. Ils présentent des atteintes cognitives comme des troubles du langage, de la mémoire, du geste, de la reconnaissance des visages, de l’orientation dans le temps et dans l’espace. Cette multiplicité des atteintes qui touche à la perception de son identité propre par le sujet est un élément essentiel à prendre en compte. L’on se doit de constater aussi que cette pathologie a été pendant longtemps peu explorée dans ses dimensions clinique et psychopathologique.
Qui demande et qui entendre lorsque l’on reçoit des patients cérébro-lésés en pratique libérale ? Contrairement au cadre thérapeutique habituel, il faut se rendre sensible au processus. Comment pallier les défaillances cognitives sans pour autant perdre de vue le nécessaire travail de remaillage et de réappropriation de soi que le patient aura à accomplir ? Comment lui permettre de retrouver cohérence et unité quand une partie de son être est bouleversée ?
Des patients cérébro-lésés peuvent être amenés, dans le cadre de leur suivi psychothérapeutique, à être accompagnés de leurs proches.
Et, pour eux aussi, reconnaître la réalité de leur vécu constitue les prémices d’une élaboration qui leur permettra d’atténuer quelque peu leur souffrance psychique.
Qu’est-ce qui peut conduire un pervers narcissique à consulter un psychologue ou un psychothérapeute ?
Cette étude de cas vient illustrer l’impasse thérapeutique dans laquelle la prise en charge de cette pathologie peut conduire en l’absence d’une extrême vigilance du professionnel.
Si les troubles cognitifs peuvent altérer la relation au patient, Hélène Oppenheim-Gluckman nous invite à réfléchir sur le type de cadre et de pratique psychothérapique à mettre en place avec ces patients cérébro-lésés, et plus particulièrement sur la place de la cognition dans notre économie psychique.
Psychologue clinicienne au sein d’un service de l’Aide sociale à l’enfance et à la famille, Élise Feral assure le suivi psychologique d’enfants placés en familles d’accueil.
La situation particulière de Louis, confié à une assistante familiale, est le point de départ d’une réflexion plus générale sur les effets des liens interinstitutionnels, ou leur absence, quand le suivi psychologique des enfants est à l’œuvre.