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À Montpellier, l’Unité de psychosomatique et psychopathologie de la douleur est un lieu de soin original où se pratique une approche intégrative dynamique. Quel sens donner à l’expression du symptôme ? Comment soulager la personne ? Quelles sont les techniques utilisables ? À partir d’un arrière-plan théorique psychanalytique, les psychothérapies à médiation se modulent en fonction de leurs indications et de leurs spécificités relatives aux différents médiateurs.
En liant intégration et estime de soi, parentalité, filiation et vécu de rejet, ou encore blessures de l’Histoire et inscription de la trace, une recherche clinique dans le champ des problématiques migratoires étudie les paramètres influant sur le passage à l’acte de ces jeunes et réfléchit autrement leur délinquance. Les singularités et différences de chacun sont à souligner pour combattre, par là même, l’exclusion.
Toulouse. Des massacres répétés et organisés qui, par le meurtre de militaires, touchent certains symboles de la sécurité internationale ; d’autres qui, par l’exécution d’enfants, touchent l’innocence. Puis un piège tendu à des policiers, symboles de l’ordre et de l’autorité dans toutes les sociétés.
Je me rendais en Lituanie, à une réunion européenne de psychologues sur le thème du trauma. Dans le cadre de nos échanges, chaque représentant me demandait ce qu’il en était de ce tragique événement toulousain. Il m’était difficile de répondre, le dénouement était encore en cours. Je partageais néanmoins ma surprise avec mes pairs en constatant que l’on ne parlait pas du père de M. Mohamed Merah. Les journalistes évoquaient la mère, le frère, une belle-sœur, mais pas le père.
Depuis 1989, le 20 novembre de chaque année est la journée internationale des droits de l’enfant. L’UNICEF renforce ainsi annuellement une attention portée à l’enfant et à l’enfance.
Préserver l’enfant ce n’est pas le couper des réalités, mais c’est, entre autres, ne pas mélanger ce qui est du registre des adultes et ce qui est du registre de l’enfance.
Nous sommes le premier septembre 2004. Comme toutes les écoles de la Fédération de Russie, en Ossétie du Nord, l’école numéro 1 de Beslan célèbre le « jour des connaissances ». C’est un jour férié respecté dans toute la fédération où parents et enfants se parent de leurs plus beaux atours. Les élèves sont chargés de fleurs qu’ils remettent traditionnellement, et respectueusement, à la maîtresse. C’est un moment solennel attendu de tous. Pour les plus jeunes, c’est un passage important : ils sont maintenant dignes d’apprendre et capables d’intégrer une classe.
Si une aide psychologique est proposée aux victimes de traumatisme, les étapes à franchir pour aller à l’encontre de l’« Autre » et parvenir à l’élaboration psychique de son vécu restent difficiles : seconde souffrance en se remémorant les faits, image bouleversée en se plaçant sous le regard de l’autre, difficulté de verbalisation lors de la rencontre. Saisir la complexité de la démarche des victimes s’avère indispensable pour réaliser une prise en charge optimale, urgente dans le besoin, mais résolument progressive dans le temps.
La pratique de « jeux » d’agression et de « jeux » de mort se développe de plus en plus chez les enfants et adolescents. Pouvant entraîner de graves accidents, ces pratiques dangereuses s’avèrent d’une grande complexité dans leurs formes et processus, et dans la motivation de leurs « joueurs ». Mais quelles sont ces pratiques ? Comment les repérer et les prévenir ? Si les jeux ordinaires ne prennent pas de dimension mortifère, les pratiques dangereuses restent à percevoir comme symptôme témoignant d’une insécurité psychique et relationnelle.
Le choc traumatique est d’abord une menace d’anéantissement de soi.
Que se passe-t-il entre un clinicien et un sujet ayant éprouvé un tel traumatisme ? Autrement dit, qu’en est-il du partage du traumatisme, lequel, de manière paradoxale, peut être non représentable mais se transmettre ?
Lorsqu’un enfant a été l’objet de maltraitances, comment l’aider à se reconstruire sur ces traumatismes irreprésentables, que des mots, seuls, ne sauraient exorciser, mais le plongeraient à nouveau dans un réel insupportable ? L’art-thérapie en proposant de recourir à l’imagination deviendrait source de créations dont l’enfant serait l’auteur et dans lesquelles il pourrait reporter toutes ses terreurs.
Le travail d’Olivier Thomas est paradigmatique de ce que les recherches en psychopathologie clinique et psychanalyse peuvent exiger. C’est pourquoi le travail qu’il présente ici, issu de sa thèse sous la direction de Roland Gori, a été honoré par le premier prix de thèse du Siueerpp. Il sera publié courant novembre 2006 aux éditions Érès.
Fin praticien il tente, ici comme dans sa pratique quotidienne ou universitaire, de transmettre toute la richesse d’une pratique, confrontée à la souffrance indicible des toxicomanes, mais qui enracinée profondément dans la clinique psychanalytique ouvre à une parole de reconstruction possible.
Serge Lesourd, Président du jury du Prix de thèse du SIUEERPP
(Séminaire inter-universitaire européen d’enseignement et de recherche en psychopathologie et psychanalyse)
Comment soigner les patients traumatisés et plus particulièrement les mères et les bébés traumatisés ? Comment les thérapeutes en sont-ils affectés ? Cet ouvrage, préfacé par Marie Rose Moro, est issu de l'expérience partagée des chercheurs et cliniciens qui travaillent quotidiennement avec des patients confrontés à des traumatismes psychiques, en France et sur le terrain humanitaire. Christian Lachal, pédopsychiatre et psychanalyste, consultant à Médecins Sans Frontières, propose une nouvelle approche du concept de contre-transfert, à partir du constat que quelque chose se transmet entre patients traumatisés et thérapeutes quand ils se rencontrent, mais aussi entre les mères traumatisées et leurs bébés. Ce que ressentent les thérapeutes, ce qu'ils vivent pendant ces entretiens, ce qu'ils imaginent et ce qu'ils créent sont des modalités de réaction à ce qui leur est transmis du traumatisme. Ils peuvent s'en servir d'outils pour se forger une armure qui les protègent de l'intensité de ce qui est transmis ou au contraire les utiliser pour mieux comprendre leurs patients. L'auteur appuie ici son analyse clinique sur les connaissances actuelles concernant le développement des bébés, et sur le concept de
contre-transfert, qu'il expose et analyse dans cette situation particulière. Ceux qui s'occupent de patients traumatisés ont souvent tendance à chercher des recettes simples. Cet ouvrage n'a pas pour but de compliquer les choses mais de comprendre pourquoi et comment le traumatisme se transmet. Au-delà des thérapeutes, ce sont tous ceux qui rencontrent des personnes traumatisées qui sont concernés. Ils trouveront dans ce livre des clefs pour mieux comprendre ces personnes et utiliser leurs
propres réactions pour les aider. Car l'homme porte en lui à la fois ce qui défait et ce qui peut reconstruire son identité et ses liens à l'" espèce humaine ", selon la belle expression de Robert Antelme.