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Les nouveaux modes d’organisation engendrent un stress banalisé et socialement admis, alors que la violence insoutenable du suicide et du harcèlement, considérée comme risque majeur, est masquée derrière des mots pour ne pas la dire. Pourquoi parle-t-on seulement du stress ? Y aurait-il des risques tabous au travail ?
La question des problématiques organisationnelles, dont celle des risques psychosociaux en entreprise, révèle l’importance d’une pratique de terrain adaptative et éclairée, d’une compréhension du phénomène social et d’une posture adéquate de la part de l’intervenant. Face à l’évolution sociale du phénomène, comment se situe le psychologue et quelle est la portée de ses compétences ?
Les démarches de prévention des risques psychosociaux se heurtent encore à des mécanismes organisationnels défensifs. Aux préventeurs d’en connaître les méandres et d’aborder les risques dans une approche pluridisciplinaire, afin de pouvoir déjouer ces contraintes culturelles et organisationnelles et d’être ainsi mieux entendus par les acteurs internes de l’entreprise.
Les consultations de psychologie du travail ont pour but d’amener le patient – dans le meilleur des cas – à trouver des solutions pour sortir des situations anxiogènes auxquelles il est confronté, en analysant sa situation de travail. Le suivi psychologique peut aussi être l’occasion de se reconstruire, de retrouver confiance en soi et d’améliorer l’image de soi.
Le monde du travail, depuis ces
vingt dernières années, a connu des
reconfigurations importantes tant
dans sa forme que dans ses modalités
et ses conditions d’exercice. Le challenge,
la compétitivité, le rendement, l’efficacité,
le retour sur investissement… telles sont
désormais les expressions courantes de nos
sociétés postmodernes, emportées par le diktat
de l’économie.
L’épuisement professionnel, ou burn out, est généralement défini comme un syndrome associant un état d’épuisement physique et psychique intense, un ensemble d’attitudes relevant du cynisme et de la déshumanisation, et un effondrement du sentiment d’efficacité personnelle. Il concernerait de 5 à 10 % des travailleurs et, dans certaines professions, jusqu’à 40 % des effectifs. Dans les cas les plus graves, il peut conduire à la dépression, voire à la tentative de suicide.
Si elle est particulièrement abondante, la littérature à laquelle il donne lieu repose toutefois sur un nombre finalement assez restreint de travaux théoriques considérés comme classiques.
C’est pourquoi cet ouvrage, rédigé par de jeunes chercheurs en psychologie, en sociologie ou en sciences de gestion, entend ouvrir quelques pistes théoriques ou pratiques. Il s’intéresse à des professions aussi diverses que les travailleurs sociaux, les aides-soignants, les chefs d’entreprise, les entrepreneurs de travaux forestiers ou les préparateurs de commandes de la grande distribution.
À partir de plusieurs expérimentations de terrain, des pistes d’actions sont proposées en matière de diagnostic, d’analyse et de prévention du burn out.
Les questions liées au travail, à l'emploi et aux entreprises occupent le champ médiatique et mobilisent citoyens et politiques. Comment les dessinateurs de presse s'en font-ils l'écho ? De l'orientation professionnelle jusqu'à l'âge de la retraite, les différentes étapes d'un parcours de vie au travail sont aussi l'occasion pour les spécialistes en sciences humaines et sociales de faire partager leurs réflexions sur le monde du travail et son devenir. En prise directe avec les préoccupations des français, qu'ils soient cadres, employés, ouvriers, ce livre reflète – par la force et la pertinence des dessins et des textes – le vécu de millions d'hommes et de femmes, travailleurs anonymes. Il est aussi une invitation à porter un autre regard sur le travail contemporain, à le penser plus juste, plus équitable, plus sûr.
L'apparition de la logique managériale dans le secteur de la santé, du médicosocial et du social peut être considérée comme une rupture épistémologique. Elle s'est imposée dans un champ où l'humain est au centre de l'intervention et où la question du sens des pratiques est menacée de dissolution. Mais elle a aussi permis, paradoxalement, des effets d'ouverture, de relance de l'innovation, de redéfinition des missions et du bon usage des ressources en fonction des orientations institutionnelles.
L'ouvrage met à jour les principales lignes d'opposition entre préoccupations cliniques et managériales : la tentation totalitaire d'un discours managérial se posant en référence dominante et, inversement, sa réduction à la position de mauvais objet par les professionnels du secteur médicosocial, le risque de voir la clinique se poser en victime et donc en bon objet sacrifié, ce qui évite ainsi aux cliniciens de soumettre leurs pratiques à une analyse critique.
Il s'agit aujourd'hui de construire des logiques corrélatives plutôt qu'exclusives qui reconnaissent les héritages et les légitimités historiques tout en tenant compte des évolutions sur le terrain. Chercheurs, praticiens et personnes qui assument des fonctions de management en articulation avec des pratiques cliniques proposent une réflexion ouverte qui reflète diverses positions parfois contradictoires, l'objectif étant d'aider le lecteur à fabriquer les outils d'une transition sans renier ses valeurs professionnelles et sans dénier la nécessité de leur transposition dans un monde devenu autre.
Il y a quelque chose de pourri au royaume du travail 1. Où que l’on se trouve, on n’entend que plaintes et gémissements. Soit le travail s’en va, et voici la procession des chômeurs déprimés et démunis face à une mécanique implacable qui les dépasse. Soit le travail est là, et c’est la complainte de la pénibilité psychologique liée au stress, à l’incertitude et à l’exigence de performance.