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Chacun aime passer d’une activité à une autre – ce que n’a pas intégré le taylorisme –, modifier son environnement – ce qui se réalise pendant les vacances – et acheter de nouveaux objets pour soi ou son entourage – ce qui remplit les magasins en décembre. Innover est ainsi un plaisir.
Le bilan de compétences, créé
il y a plus de vingt ans, fait
maintenant partie du paysage
social ; il est reconnu comme un
temps de formation pour les salariés et
il offre un accompagnement à l’orientation
personnelle et professionnelle
tout au long de la vie.
Souvent confinés à l'étude des techniques permettant de vendre une encyclopédie en 24 volumes à une octogénaire récalcitrante ou à l'art de marchander son salaire, nombreux sont les ouvrages qui traitent de la négociation sous un angle exclusivement utilitariste. Mais la négociation ne se limite pas à la recherche du bénéfice maximum. Elle traverse toutes les dimensions de la vie humaine. Nous négocions tous les jours, dans toutes les sphères de notre existence : au travail, avec la famille, les amis... Dès qu'il s'agit de partager des biens matériels, mais aussi de résoudre une divergence d'intérêts, de concilier différentes envies, rêves, goûts.
Dans cet ouvrage aussi accessible que largement documenté, Stéphanie Demoulin s'appuie sur l'extraordinaire richesse des expériences menées en psychologie sociale pour explorer méthodiquement la figure de la négociation dans le champ des activités interpersonnelles. Avec le souci constant de fixer les concepts par des exemples concrets. Et, autant le savoir, les conclusions auxquelles elle arrive vont parfois à rebours des idées reçues !
Cet ouvrage de référence se veut une mine de pistes fécondes pour toute personne soucieuse de comprendre les mécanismes qui régissent les échanges entre les individus ou les institutions.
Le travail demeure une source de plaisir pour certains. Mais, pour trop d'entre nous, il est devenu difficile
à supporter. Pour la plupart des travailleurs, il est en tout cas un souci dont aucune condition sociale, aucune
position hiérarchique, aucun statut ne mettent complètement à l'abri. Et cela, particulièrement en France.
Faut-il alors transformer les travailleurs ? Peut-on concevoir des organisations salubres ? Peut-on aller vers
une performance compatible avec la qualité du travail ? Vers des produits et des façons de produire moins toxiques
pour la santé publique ? La santé au travail peut-elle être octroyée ou les travailleurs doivent-ils avoir les moyens
de la construire ?
Yves Clot, psychologue du travail, et Michel Gollac, sociologue, confrontent leurs conceptions et celles
de leurs disciplines. Leur débat débouche sur une conviction : non seulement le travail peut devenir supportable
mais il peut être l'une des sources d une vitalité retrouvée, d'autres façons d'être soi-même et de vivre ensemble.
Une nouvelle liberté est possible si l'entreprise s'ouvre à la démocratie.
Comment manager une équipe pour qu’elle soit à la fois satisfaite,
dynamique et productive ?
Et, de l’autre côté, comment travailler avec contentement et entrain ?
Ces questions planent depuis longtemps dans les milieux du travail comme
dans le monde de l’éducation, et plus largement autour de la gouvernance
des sociétés. Elles redeviennent aussi d’actualité.
Dans le cadre de notre activité de travail, par quels moyens et à quel prix tentons-nous d'exister, de nous développer au milieu des autres, et de donner du sens à notre action ? En ethnologue du monde du travail, Guy Jobert a partagé la vie et écouté longuement les agents de conduite de centrales nucléaires françaises. Il analyse comment ceux-ci explorent des voies multiples pour tenter de faire de leur travail un lieu de construction identitaire ou pour réduire les dangers qu'il fait peser sur leur équilibre. Au-delà des hommes du nucléaire, il montre que tout travailleur mène en permanence deux activités, distinctes mais totalement liées : l'une qui répond directement à sa mission productive et l'autre qui consiste à exister personnellement dans et par son travail. Ces activités demandent toutes deux compétences, efforts, invention, et sont toutes deux menacées par l'échec. L'enjeu pour le travailleur est considérable. Cette perspective confère au travail une place centrale dans la construction de la personne humaine.
Les motivations pour développer la bientraitance dans le monde du soin sont a priori légitimes et respectables : la bientraitance semble ne donner prise à aucune critique. C'est pourtant cet aspect trop consensuel et sans aspérité qui a suscité l'intérêt des auteurs de cet ouvrage pour ce néologisme aujourd'hui à la mode.
Ce livre se propose de présenter les enjeux éthiques et les conséquences pratiques que peut avoir la diffusion de cette notion ambiguë dans le monde du soin.
La question principale est alors de savoir si la bientraitance représente, comme on l'admet de manière quasi uniforme, une tentative louable de redonner du sens à l'activité soignante, ou si, a contrario, si elle n'est finalement qu'une manière, peut-être plus subtile, de poursuivre l'œuvre de rationalisation et de standardisation du soin.
Dans une société de plus en plus incertaine, le bilan de compétences permet à chacun, jeune ou adulte, salarié ou non, de connaître ses compétences et de définir son projet. Il se déroule dans une relation personnalisée où un professionnel qualifié, le plus souvent psychologue, apporte soutien et méthode dans l’accompagnement.
L’auteur analyse les conditions pratiques et interactives de la démarche proposée dans le cadre de la formation professionnelle et de l’orientation tout au long de la vie. Il situe l’originalité et les apports du dispositif par rapport à d’autres formules plus techniques ou plus directives.
La quatrième édition de ce livre fait le point sur les pratiques actuelles du bilan de compétences et compare les différentes techniques d’aide à l’orientation.
Cet ouvrage s’adresse aux professionnels de l’insertion, de la formation et des ressources humaines, aux étudiants, et à toute personne qui souhaite savoir ce que le bilan de compétences peut lui apporter.
Par-delà la performance économique et la raison sociale, l’insertion professionnelle ne répondrait pas à la seule volonté de trouver un travail, mais devrait aussi être l’occasion, pour
le sujet, de rencontrer son désir. Au psychologue de s’éloigner de l’insertion
normative et de chercher, avec le sujet, l’objet de son insertion subjective.
Les bilans de compétences peuvent aussi être l’occasion, pour un salarié, de s’autoriser à déposer la violence à laquelle il est confronté. Et c’est à cette souffrance, qui vient réinterroger leur pratique, que les psychologues-consultants en centres de bilan doivent faire face. Soumis à un exercice professionnel relevant à la fois de la clinique et d’une bonne connaissance tant de la formation professionnelle que du monde du travail, à eux de tenir le cap pour ne pas sombrer dans un conflit de pratique.