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Alors qu’il y a quelques années nous mettions en lumière dans l’un de nos dossiers (1), ces services d’écoute téléphonique destinés à accueillir la souffrance de ces enfants ou adolescents qui ne trouvaient d’autres lieux pour la déposer, c’est aujourd’hui la fermeture d’une de ces antennes qui nous est annoncée, et, avec cette fermeture, la crainte que cette souffrance ou cette violence non verbalisées ne trouvent d’autre échappatoire que le passage à l’acte.
Jacqueline Barus‑Michel a été, sans nul doute, la plus grande spécialiste en psychologie sociale clinique. Elle aborde ici, en 2008, une vaste réflexion psychosocio-anthropologique sur la nature et les modes d’organisation et d’évolution du lien social qui passe par l’examen du statut de la femme et des fonctions ou figures de l’autorité dans diverses sociétés ou encore des formes de structuration du politique.
Cette réflexion débouche sur l’analyse, par le détour philosophique, des conditions de la démocratie.
Le milieu carcéral est un espace empreint de violence où l’agir remplace le discours. Cette ambiance induit un type de relations particulier entre patient et soignant. L’objectif de ce dernier est de permettre la mise en mots des éprouvés du patient, de faciliter l’élaboration de ses expériences, cet engagement s’accompagnant nécessairement d’un aménagement du cadre thérapeutique.
La société américaine est-elle malade ? De nombreux commentateurs de l’actualité ont perçu dans la remarquable série policière The Wire, devenue une référence, une forme de documentaire transformé en fiction sur la violence et la délinquance dans la ville de Baltimore, non loin de Washington. Mais ce n’est pas la seule problématique de la pauvreté et de la corruption qui se révèle aujourd’hui : le racisme, que l’on pouvait imaginer en recul après l’élection de Barack Obama, a fait récemment son retour sur le devant de la scène, rappelant, entre autres, les émeutes de l’époque du black power.
Inceste, infanticide, maltraitance... Qu'elle soit manifeste ou insidieuse, la violence traverse régulièrement la famille. Ces actes focalisent l'attention tout en posant une énigme : celle des vœux hostiles chez un parent. Pour mieux comprendre l'origine de ces violences, les auteurs de cet ouvrage s'appuient notamment sur la théorie freudienne et la tension infanticide-parricide qui la traverse.
La mythologie comme la culture représentent régulièrement les désirs de mort ou d'emprise au sein de la famille à la façon d'une toile de fond originaire des désirs hostiles. Comment comprendre les fantasmes organisateurs de la vie psychique à partir de ces mouvements dans les liens familiaux ? Mettant à distance l'idée d'un duo bourreau-victime, ce livre analyse la place réelle et fantasmatique occupée par chacun des membres de la famille.
Ces violences originaires seraient-elles paradigmatiques de toute violence ? Et les fantasmes qui les animent sont-ils organisateurs des échanges dans la famille, à la façon d'invariants psychiques transculturels ? Les auteurs de ce livre nous montrent que les diverses formes de violences exercées dans le lien ouvrent sur une pluralité des pratiques cliniques. Ils frayent des voies de réflexion et des pistes thérapeutiques pour aider les familles en souffrance.
L’analyse de l’ouvrage de William Golding, Sa majesté des mouches, qui met en scène
des adolescents narcissiquement blessés, fait la démonstration qu’éloignés du monde des adultes et de la censure de la culture, ces adolescents se trouvent livrés à la férocité de leur vie fantasmatique et sombrent dans la violence.
Faisant le parallèle avec les adolescents borderline, c’est là l’occasion de montrer en quoi une prise en charge hospitalière peut permettre de contenir les passages à l’acte, tout en offrant
une hospitalité aux fantasmes et aux émotions
liés à leurs violences.
Une relation étroite s’est nouée
entre Louis et Kenzi, deux
adolescents hospitalisés dans un
service de pédopsychiatrie. Cette
amitié singulière qui met à mal
le cadre institutionnel interroge,
par sa dynamique, la dimension
thérapeutique qu’elle pourrait
contenir.
Les paradigmes de la crise d’adolescence sont ébranlés et posent question.
À quoi attribuer l’inquiétante violence de certains jeunes, leur manque de repère,
d’identification, de désir ? Un socle social, économique, environnemental
se serait-il substitué au complexe œdipien pour organiser la rupture nécessaire à la maturation psychique ?