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Ce dossier s’attache à rendre compte de la dynamique pluridimensionnelle du terrorisme dans le monde, en s’attardant sur l’idéologie porteuse, les modes de pensée dont il est à l’origine, et sur les représentations sociales dont il fait l’objet. Nous nous interrogerons aussi sur ce qui fonde l’indéniable pouvoir des terroristes contrant toutes les forces déployées pour le combattre (hommes et technologies ultra-élaborées) par des nations qui peinent à le contrarier dans sa montée en puissance.
Aujourd’hui, la menace terroriste et la crainte qu’elle suscite chez les responsables politiques ont conduit à une institutionnalisation de la lutte jusqu’à modifier le système juridique et les règles qui le régissent. Pour se protéger des actes de terrorisme, certains articles de loi rappellent étrangement des dispositions propres aux états de guerre.
Le terrorisme, communauté criminelle organisée, s’infiltre insidieusement dans chaque maillon de la chaîne sociale. L’idéologie défendue par le groupe cimente le besoin de reconnaissance et d’utilité sociale. Dans une quête identitaire, ce dernier va se propulser vers des cibles qui marqueront les esprits d’effroi, de sang, de mort, dans une dimension prenant des allures spectaculaires.
Le phénomène terroriste se présente sous divers aspects, répandant une peur galopante dans les peuples et confrontant les politiques dans leur dynamique de puissance, sans forcément tenir compte des forces en présence. Le terrorisme est un combat spécifique, une guerre psychologique sanglante, non conventionnelle, visant les symboles où le guerrier du passé se mesure à l’apparente invulnérabilité du soldat « propre ».
Le phénomène de la violence s’est globalisé et s’insinue dans toutes les strates de la vie personnelle et au travail. Les fondements des sociétés sont ébranlés et les sources de la violence sont réactivées. Captif de lui-même et de la société politique qui l’instrumentalise, l’individu cherche un antidote qui devra nécessairement intégrer la pluralité des hypothèses explicatives.
Ce qui fait signe aux yeux de la famille et-ou de l’institution scolaire dans le comportement d’un élève doit être compris par le clinicien comme l’expression de conflictualisations qui ne sauraient faire l’impasse sur son histoire singulière.