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Pourquoi devient-on violent ? Les réponses sont multiples et complexes : pour exister à titre individuel ou groupal ; pour s’opposer à un ordre établi, vécu comme persécuteur ; pour structurer une vie intérieure mise à mal par des blessures narcissiques ; pour l’agir signifiant ce que le dire ne peut élaborer. Parce que la violence fascine et, parfois, devient un objectif identitaire.
La migration illégale s’accompagne d’un grand nombre d’épreuves, de prises de risques, de violences qui sont autant de sources de traumatismes potentiels pour les migrants. Les équipes de la Croix‑Rouge en mission à Agadez, au Niger, voient alors arriver une population souffrant du « syndrome de stress chronique et multiple » ou syndrome d’Ulysse, qu’il convient de prendre en charge. Un dispositif de soutien psychologique leur est alors proposé, notamment à travers des activités psychosociales. Présentation de cette clinique particulière.
Dans le cadre de la prise en charge psychologique de personnes détenues en milieu carcéral, certaines d’entre elles reconnaissent l’acte qu’elles ont commis, mais ne parviennent pas à l’inscrire psychiquement dans leur parcours de vie. Il s’agit alors de comprendre dans quelle mesure la reconnaissance d’un traumatisme premier subi peut intervenir dans la compréhension du passage à l’acte violent et constituer, dans un second temps du processus thérapeutique, un préalable nécessaire à l’élaboration psychique liée à la position d’agresseur. Illustration à travers le cas de Monsieur D.
Les souffrances infligées par la violence éducative, qu’elle soit physique ou mentale, sont souvent à l’origine des névroses ultérieures et paralysent les mécanismes d’apprentissage dans de nombreux cas. Cet article analyse les impacts psychologiques et neurologiques des méthodes éducatives basées sur les brimades ou punitions corporelles, et questionne le cadre législatif les concernant.
À l’hôpital, les équipes soignantes se trouvent de plus en plus souvent confrontées à des manifestations de violence. Au-delà des réponses institutionnelles immédiates que sont les pratiques de contrainte, de contention et d’isolement, comment la psychanalyse peut-elle aider à « penser » ces phénomènes ? Partant des concepts de pulsion et de pulsion d’agression, et de la place qu’ils prennent dans l’ensemble de la métapsychologie, quelques pistes de réflexion sont ici proposées pour orienter la pratique.
Les maisons d’enfants à caractère social (MECS) sont régulièrement critiquées pour la violence qu’elles font subir aux enfants placés en les séparant de leurs parents. Mais il s’agit d’abord de les soustraire à une violence plus grande, et des dispositifs destinés à intégrer les parents sont de plus en plus utilisés par les MECS. Il semble aujourd’hui nécessaire de combattre certaines idées reçues sur les MECS et de mettre en lumière ces outils d’inclusion des parents dans la prise en charge éducative.
Depuis 2014, l’Association française des victimes du terrorisme propose des séjours thérapeutiques à l’attention de victimes – adolescents et adultes –, ayant été impactées par un acte de terrorisme et ayant développé un syndrome psychotraumatique. Mais les attentats de Nice, le 14 juillet 2016, ont conduit à étendre ce dispositif pour des enfants âgés de six à douze ans. Présentation du Projet Mimosa.
La clinique en milieu carcéral amène à rencontrer des patients ayant commis des actes de violence grave, dont des homicides ou violences sexuelles. Ils ont beaucoup de mal à se reconnaître dans leurs actes, commis parfois dans des états psychiques particuliers, quasi dissociatifs, sans que la psychose, pourtant, ne soit retenue. Le recours au clivage du Moi comme modèle de compréhension permet de mieux rendre compte des configurations psychiques à l’œuvre, et renvoie à un défaut de subjectivation de l’acte.
L’agressivité du sujet âgé, en établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes, n’est pas rare, qu’elle se manifeste envers les soignants ou envers l’institution. L’auteur a cherché à dépasser les conclusions trop hâtives qui parlent de « méchanceté gratuite ». Entendre l’agressivité du sujet âgé, c’est avant tout chercher à comprendre sa signification, en tant que marqueur d’une profonde souffrance liée à la vieillesse, à la dépendance, et à l’approche anxiogène de la mort.
Face au constat que derrière l’échec et la violence scolaires se cache bien souvent un élève démotivé, en proie à l’anxiété et à la dépression, les acteurs de l’éducation doivent dès lors prendre conscience qu’un changement de système de motivation s’impose. Susciter une motivation d’innovation et de sécurisation… tel est le défi que l’école doit relever si elle veut faire de chacun de ses élèves des citoyens autonomes et capables de penser par eux-mêmes.