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Il apparaît aujourd’hui naturel que l’évaluation psychologique repose sur l’utilisation d’outils psychométriques impliquant de comparer les performances d’un sujet à celles d’un échantillon de référence. Si cette démarche semble être la plus objective, les auteurs invitent néanmoins à considérer avec mesure les représentations d’une « norme idéale » et rappellent l’importance d’une lecture critique de ces résultats de la part des utilisateurs.
Depuis l’émergence de la psychopathologie cognitive et de la neuropsychologie, disciplines particulièrement repérables en raison de leur visibilité « décomplexée » dans le champ de la clinique, notamment celle de l’enfant, les confrontations se multiplient dans le microcosme « psy ». Vouloir identifier directement la cause de la désorganisation ou de la dysfonction psychologique, comme le prétend la plupart des interlocuteurs, c’est déjà indiquer la conduite thérapeutique à tenir.
Le rappel de l’évolution de l’examen psychologique de l’enfant au cours des dernières décennies est salutaire. Rappel qui incite à présenter les points positifs qui lui ont fait acquérir ses lettres de noblesse, ainsi que les points d’achoppement qui freinent encore aujourd’hui sa pratique maîtrisée.
Ce détour nous invite à une réflexion responsable sur la question.
Troubles des apprentissages, intelligence, culture, hyperactivité avec déficit attentionnel, personnalités pathologiques, effet Miranda, notion de crédibilité pénale, stress, coping, émotions et réactions… voilà quelques constats et quelques concepts qui, ces dernières années, éclairent ou compliquent la réflexion sur l’humain. Les modèles explicatifs évoluent, s’enrichissent et se complètent, et, ce faisant, ils transforment en retour les approches cliniques, psychopathologiques, différentielles ou psychosociales.