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Se contenter de commenter les performances cognitives des enfants dits « surdoués » ne peut suffire pour les comprendre et proposer des modalités de prise en charge adaptée à leurs souffrances. Au contraire, une approche dynamique du fonctionnement psychique peut prendre tout son sens ici : par un bilan psychologique complet de l’enfant, il devient possible de présumer la fonction du « surinvestissement de la pensée », d’appréhender le sujet dans son ensemble et de remonter à la source du trauma.
Les deux auteurs ont choisi de présenter quatre cas d’enfants et d’adolescents rencontrés lors d’un examen psychologique comprenant la passation du Wisc-iv. En se centrant sur la dimension clinique de la passation, elles proposent une comparaison de leurs résultats avec ceux qu’elles avaient l’habitude d’observer à partir de situations similaires avec le WISC-III.
La disparition dans le WISC-IV de deux subtests de l’échelle Performance amène l’auteur à s’interroger sur la place laissée à l’observation clinique dans cette nouvelle version. Il n’écarte pas le risque pour la profession d’être réduite à un rôle psychotechnique.
Forte de sa pratique de psychologue auprès d’enfants dyspraxiques et-ou à haut potentiel, Catherine Weismann-Arcache nous éclaire sur les disparités entre le WISC-III et le WISC-IV, ainsi que sur les conséquences que ces modifications induisent sur ce type de population.
Elle nous invite à approfondir et compléter cette nouvelle version au moyen d’autres outils, afin de redonner une consistance clinique à ce test qui semble avoir glissé vers des tendances purement diagnostiques.
L’objectif de cet article est de présenter l’évolution théorique et psychométrique du WISC-IV relativement à ses prédécesseurs, ainsi que les questions qui émergent de ces changements. Quelques résultats contribueront à mieux comprendre son fonctionnement. Des exemples de mise en perspective des subtests du WISC-IV permettront également de montrer que l’approche clinique est toujours possible, et ce, malgré les changements profonds.
Les nouvelles échelles de Wechsler nous conduisent à abandonner un modèle de mesure de l’intelligence en deux échelles au profit d’un autre basé sur quatre indices. Jacques Grégoire, responsable de l’adaptation française de cette nouvelle version, présente par le détail des hypothèses d’interprétation et les perspectives offertes par cette nouvelle organisation.
L’irruption du WISC-IV dans le paysage de la psychométrie française adaptée aux enfants et aux adolescents semble avoir semé le trouble chez un grand nombre de cliniciens. L’évolution de ce test, dans la mesure où il apporte des différences, permet de réfléchir sur l’exercice du psychologue et sa réponse aux demandes adressées.
La mode est aux évaluations précoces et aux prédictions. Ce dossier n’a pas la prétention de remettre en question la validité du test, mais souhaite, à travers des contributions d’auteurs qui ont une expérience certaine de cet outil, partager les interrogations qu’il soulève et donner un éclairage sur les changements, aussi bien structurels (abandon des QI pour des scores factoriels) que dans les subtests, mais aussi quant à la dimension clinique de la passation.
La parution de la quatrième édition de l’échelle d’intelligence de Wechsler pour enfants (WISC-IV) est l’occasion de faire le point sur l’évolution de ces mesures classiques de l’intelligence. En plus d’un demi-siècle d’existence, comment les échelles de Wechsler se sont-elles transformées ? Quelle influence ont eue sur elles l’étude scientifique de l’intelligence et les nouveaux modèles de la cognition ?
Partant des fondements des échelles de Wechsler, il est possible de retracer leurs lentes métamorphoses et d’analyser leur impact sur les pratiques de l’évaluation.