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En parallèle de l’hommage à Max Pagès que nous publions ce mois-ci, l’auteure de cet article, qui a travaillé plusieurs années avec le psychosociologue, examine les liens entre le corps et la vie psychique à la lumière de différents courants de la psychosomatique, et en particulier de la théorie de Max Pagès, qui fait de l’émotion le « relais » entre psyché et soma.
Le colloque international sur la recherche en gestalt-thérapie, qui s’est tenu à Paris en mai 2017, a été l’occasion de montrer la vitalité de cette psychothérapie et la profondeur de son évolution depuis l’époque où elle s’est implantée sur notre continent.
Considérant le processus de contact comme un enchaînement ordonné de schèmes de mouvements ayant chacun leur corrélat psychique, l’auteur expose un vocabulaire non verbal de six mouvements fondamentaux dont elle explicite les deux premiers : « se laisser aller avec » (être avec l’autre) et « pousser contre » (se séparer de l’autre tout en l’incluant). Un exemple clinique vient illustrer cette manière de travailler avec le mouvement corporel qui, simultanément, médiatise et révèle la dynamique relationnelle en jeu.
Si les expériences traumatiques peuvent affecter le self par le moyen d’un dialogue intrapyschique à la fois dysfonctionnel et soutenant, préserver les dialogues internes est donc indispensable à la résolution des ruptures de contact générées par le trauma. Pour accompagner le patient à restaurer une stabilité des processus de self et un sentiment de continuité de ses compétences relationnelles, l’auteur propose un modèle – la thérapie d’exposition dialogale – qu’il présente et illustre à travers des vignettes cliniques.
La Thérapie étayée par le conjoint (TECA) est une thérapie brève proposée aux patients présentant une dépendance à l’alcool. Elle est une adaptation française de la thérapie comportementale de couple centrée sur les addictions qui existe aux États-Unis depuis le milieu des années 1980. Présentation de cette prise en charge originale qui vient compléter les approches individuelles ou familiales déjà bien connues en addictologie.
Si l’on constate souvent une comorbidité entre addictions et pathologies mentales, on peut aussi observer chez certains de ces patients un déficit des capacités de mentalisation. La psychothérapie axée sur la mentalisation pourrait alors être un adjuvent thérapeutique efficace dans les cas de toxicomanies résiduelles. L’auteur présente ici les aspects théoriques et techniques convoqués dans un contexte particulier de consommation d’alcool.
Quelles sont les interrelations théoriques, empiriques et cliniques du style d’attachement chez l’adulte et de la dépendance à l’alcool ? Quelles incidences sur le traitement ? Quelles implications dans la pratique clinique ? Au regard de ces enjeux, des pistes d’intervention relatives à l’évaluation, au traitement et à la préparation de fin de psychothérapie, seront ici discutées.
La prise en charge des patients présentant un problème d’alcool suppose de favoriser et de soutenir l’engagement de la personne dans un processus de changement. L’entretien motivationnel, qui se concentre sur les conditions favorables à l’émergence d’une motivation personnelle au changement, peut remplir cet objectif et être ainsi utilisé en préalable d’une psychothérapie ou s’intégrer dans de multiples pratiques psychothérapeutiques. Présentation de cet outil.
Le psychologue, qu’il exerce en bureau privé ou en institution, offre à la personne qui le consulte une aide et un espace de parole propices au dévoilement d’une conduite addictive.
À partir des années 1960, des courants universitaires et cliniques aux États‑Unis et en Europe ont travaillé sur les liens entre sociologie et psychothérapie, sans jamais pouvoir accéder au statut de discipline scientifique. Vincent de Gaulejac, qui a participé à cette aventure intellectuelle, retrace ici sa genèse et ses évolutions, du Laboratoire de changement social à la création des Groupes d’implication et de recherche.