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L’anxiété, qui se manifeste sous forme de grande inquiétude, est un phénomène tout à fait normal de la vie. Lorsqu’elle prend un caractère excessif menant à une pathologie, il s’agit alors de troubles anxieux, affectant le comportement, les pensées, les émotions de la personne. S’ils peuvent être handicapants, ils sont, selon l’auteur, tout à fait abordables d’un point de vue thérapeutique. Comportant a priori un grand nombre d’états en apparence très différents, le point sur ces affections est ici proposé.
Lorsqu’un parent produit ou simule chez son enfant des symptômes dans le but de lui faire jouer le rôle du malade, puis le présente aux médecins pour qu’il soit soumis à des traitements et examens multiples, on parle de « syndrome de Münchhausen par procuration », une fusion pathologique qui déshumanise l’enfant. Cette identification « vampirique » est, pour le parent, une réponse de survie à une atteinte narcissique trouvant son origine dans les générations précédentes.
Dans un aller-retour entre pratique et tentative de théorisation, puisant notamment chez Michel Foucault et ses « espaces autres », cet article témoigne d’une pratique institutionnelle auprès de jeunes adultes en difficulté d’insertion sociale. Envisager l’analyste comme un « passeur » vers le désir de créer, vers le signifiant, et proposer une réinvention permanente du dispositif et de l’espace analytique s’inscrivent au cœur de cette réflexion.
En parallèle de l’hommage à Max Pagès que nous publions ce mois-ci, l’auteure de cet article, qui a travaillé plusieurs années avec le psychosociologue, examine les liens entre le corps et la vie psychique à la lumière de différents courants de la psychosomatique, et en particulier de la théorie de Max Pagès, qui fait de l’émotion le « relais » entre psyché et soma.
J.-B. Chapelier * dans son livre sur les psychothérapies de groupe souligne que celles‑ci utilisent des moyens d’échanges, comme la parole, le jeu ou un autre médiateur.
Le colloque international sur la recherche en gestalt-thérapie, qui s’est tenu à Paris en mai 2017, a été l’occasion de montrer la vitalité de cette psychothérapie et la profondeur de son évolution depuis l’époque où elle s’est implantée sur notre continent.
Pour quelles raisons des centaines de jeunes Français ont-ils été attirés par le djihad ces dernières années ? Sur quel terrain sociopsychologique cette idéologie mortifère a-t‑elle pu prospérer ? Le psychanalyste Olivier Douville a reçu dans son cabinet plusieurs jeunes, garçons et filles, tentés par un départ en Syrie pour y rejoindre une organisation djihadiste. Il évoque ici leurs échanges, et les réfléxions qu’ils lui ont inspirées.
Le débat entre la psychanalyse et les neurosciences demeure difficile et même parfois douloureux. Il s’agit de mettre au travail les problèmes épistémologiques et méthodologiques de la psychiatrie d’aujourd’hui au regard de l’avancée des neurosciences et de la recherche psychanalytique. Mais aussi de montrer en quoi la complexité de la clinique contemporaine nécessite de se situer à l’interface de ces disciplines. Sans doute des pistes de réflexion à creuser : Bernard Golse, Olivier Putois et Alain Vanier en font ici la démonstration.
Quelles sont les interrelations théoriques, empiriques et cliniques du style d’attachement chez l’adulte et de la dépendance à l’alcool ? Quelles incidences sur le traitement ? Quelles implications dans la pratique clinique ? Au regard de ces enjeux, des pistes d’intervention relatives à l’évaluation, au traitement et à la préparation de fin de psychothérapie, seront ici discutées.